Les plateformes qui ont défini le web abandonnent leurs fonctions originelles. Google ne cherche plus, Facebook ne connecte plus. À la place : des algorithmes qui décident et agissent pour nous.
Pour moi, avant, internet c'était un vide immense, avec des espèces de bulles reliées entre elles. Lorsque je faisais une recherche, je pouvais tomber dans le vide : il n'y avait pas encore grand chose à ce sujet. Aujourd'hui, il y a un trop plein. Aucune de mes questions ne reste sans réponse ; et quelles réponses ! Lorsque je me rends compte, pour à peu près 90 % du temps, que les articles sont générés par l'IA, je me dis que j'aurais mieux fait de demander à chatGPT directement. Et c'est ce que je finis par faire. Pourtant je suis une espèce de résistante, je regarde les dates de publication, je cherche des sources fiables, j'ai mes créateur•ices préférés pour certains besoins (recettes, artisanat, divertissement). Mais j'ai l'impression de les regarder couler dans un océan, disons-le, de merde.
Regarder ailleurs, la merdification (celle soulignée par Cory Doctorow) n'a pas encore frappé ou ne frappera pas (dans des zones du Web et d'Internet à l’écart des grandes plateformes et des grands flux).
Le Web (1989) est une surcouche / une application d'Internet (1983 avec l'adoption du protocole TCP/IP dans le réseau). Le déclin actuel est celui des grandes plateformes commerciales.
Hors des centres plein de lumières et bruits, il existe toujours de très nombreuses zones bien vivantes et intéressantes. Un Web dont on ne parle pas ou plus. Pour trouver ces zones, c'est assez simple, il suffit décélérer, de quitter l'autoroute et se laisser guider par les chemins de traverse.
Pour moi, avant, internet c'était un vide immense, avec des espèces de bulles reliées entre elles. Lorsque je faisais une recherche, je pouvais tomber dans le vide : il n'y avait pas encore grand chose à ce sujet. Aujourd'hui, il y a un trop plein. Aucune de mes questions ne reste sans réponse ; et quelles réponses ! Lorsque je me rends compte, pour à peu près 90 % du temps, que les articles sont générés par l'IA, je me dis que j'aurais mieux fait de demander à chatGPT directement. Et c'est ce que je finis par faire. Pourtant je suis une espèce de résistante, je regarde les dates de publication, je cherche des sources fiables, j'ai mes créateur•ices préférés pour certains besoins (recettes, artisanat, divertissement). Mais j'ai l'impression de les regarder couler dans un océan, disons-le, de merde.
Regarder ailleurs, la merdification (celle soulignée par Cory Doctorow) n'a pas encore frappé ou ne frappera pas (dans des zones du Web et d'Internet à l’écart des grandes plateformes et des grands flux).
Le Web (1989) est une surcouche / une application d'Internet (1983 avec l'adoption du protocole TCP/IP dans le réseau). Le déclin actuel est celui des grandes plateformes commerciales.
Hors des centres plein de lumières et bruits, il existe toujours de très nombreuses zones bien vivantes et intéressantes. Un Web dont on ne parle pas ou plus. Pour trouver ces zones, c'est assez simple, il suffit décélérer, de quitter l'autoroute et se laisser guider par les chemins de traverse.